Biographie

J’ai rencontré la psychanalyse et un premier psychanalyste il y a bien longtemps maintenant, alors que ma vie manquait de fluidité et de satisfaction. Cette expérience m’a bouleversée et continue de me bouleverser et de me passionner aujourd’hui.

L’expérience singulière du divan et de ma rencontre avec l’inconscient dans le transfert avec plusieurs analystes successifs, constitue le plus solide et le plus essentiel de ma formation.

Cette expérience correspond à un voyage intérieur vers l’authenticité et la vérité intime, une découverte continue des mystères de l’inconscient et de l’âme humaine. Une recherche de vie, de créativité, de désir, de mouvement.

C’est aussi un art très particulier de vivre et de penser, d’être en lien avec sa vie psychique, les énigmes de ses rêves, d’être en lien avec sa parole et son corps aussi.

J’ai éprouvé un jour un immense désir de transmettre à mon tour cette expérience unique et de garantir en quelque sorte, moi aussi, ce lieu de parole et de liberté permettant et encourageant une nouvelle naissance, une éclosion, de l’inédit.

Après quelques années passées sur le divan, j’ai choisi de lire et d’étudier plus rigoureusement les textes des fondateurs et des pionniers que j’avais découverts de manière autodidacte.

Notamment les textes de S. Freud. Mais aussi ceux de S. Ferenczi, J. Lacan, F. Dolto, W. Bion, M. Klein, D. Winnicott, C. Jung et des psychanalystes plus contemporains.

L’université m’est apparue comme un lieu dynamique, en mouvement, à la fois ouvert à tous et proche de l’époque actuelle et de la jeunesse, un lieu laïque et démocratique, pour partager et travailler ces travaux essentiels avec d’autres et découvrir la pensée et les recherches contemporaines en psychanalyse.

En France, la psychanalyse s’inscrit et trouve encore aujourd’hui une place importante et reconnue parmi les enseignements humanistes de l’université, notamment à Paris 7, Denis Diderot.

C’est dans ce lieu de connaissances que j’ai pu rencontrer et entendre des psychanalystes également enseignants et chercheurs, parlant une langue que j’ai reconnue immédiatement tant elle parlait des choses intimes et intérieures de l’humain.

J’ai également nourri et je nourris encore ma pensée et ma pratique en participant à des groupes de travail, des séminaires et colloques, au sein de plusieurs associations psychanalytiques parisiennes telles que la SPF (Société de Psychanalyse Freudienne), Espace Analytique, le mouvement Insistance, Corpo Freudiano.

Ma rencontre avec la clinique et ses liens avec le politique a également commencé dans ce contexte lors de stages chaque fois très intenses en centre spécialisé, à l’hôpital en psychiatrie ou au CMPP.

Le chemin et le cheminement d’un clinicien est proche, à mon sens, de celui du chercheur et de l’artiste. Il est fait de rencontres essentielles, d’essais, de difficultés, d’explorations, de questionnements, de doutes, d’apprentissages, d’enseignements, d’apparitions, de découvertes, de créations et d’heureux ratages.

Passionnée de danse et de musique, d’arts vivants, j’ai dansé professionnellement de longues années et je nourris encore ma pratique analytique et thérapeutique de ce parcours dansé singulier, notamment en soutenant toute forme de mouvement : psychique, artistique, créatif, tous mouvements de liberté, de pensée et de désir qui seraient eux aussi dans un constant battement de vie.

Comme l’est la parole de chacun !

J’ai par exemple proposé et dirigé à plusieurs reprises des ateliers de médiation artistique et thérapeutique en collaboration avec des artistes intervenants au sein d’institutions. Mes propositions soutenaient un travail précieux autour du corps et des arts vivants (la musique, la danse, le théâtre).

L’expérimentation concrète pour moi-même de la médecine et des massages ayurvédiques depuis plusieurs années représente elle aussi un apport très important dans la conception de mon métier et notamment des liens entre le corps et l’esprit.

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